Sur l’ensemble du territoire national Gabonais, au-delà des multiples efforts consentis par les plus hautes autorités du pays en tête desquelles le Président de la République Chef de l’État SEM Ali Bongo Ondimba, par le biais notamment des politiques de conservation novatrices, la faiblesse du réseau routier est un facteur déterminant dans la préservation des éléphants de forêt.
Cette conclusion est le fruit d’une étude approfondie menée par le Global ecology and conservation. Avec ses 10000 kilometres de route en état, la faiblesse du développement du réseau routier joue un rôle important ainsi dans la protection des éléphants.
«À mon avis, il y a deux raisons principales pour lesquelles le Gabon a conservé ses forêts et ses éléphants : Le Gabon est riche en ressources naturelles et sa population humaine est globalement faible», a explicité Alice Laguardia, dans un article transmis à EcoWatch.
Pour la scientifique du Wild Conservation Society (WCS), cela se justifie par le fait que la forêt n’a jamais été pour le Gabon, le secteur qui a porté la croissance de l’économie nationale.
Précisons néanmoins, à toutes fins utiles, que ladite tendance pourrait s’inverser d’ici quelques années si le pays ne délaisse son excellente politique de conservation qui établit à juste titre, la frontière entre l’exploitation des ressources naturelles et les impératifs de préservation de l’environnement.
“Cependant, avec la crise de l’industrie pétrolière, la pression est de retour sur les forêts (…) Heureusement, le gouvernement gabonais est déterminé à protéger sa forêt et impose des pratiques durables aux sociétés d’exploitation forestière qui travaillent dans le pays”, a indiqué la scientifique.
Aujourd’hui le Gabon siège à la table des grands en matière de protection de l’environnement, c’est une référence un poids lourd dont la voie porte. Pour preuve, c’est lui qui a conduit le groupe de négociateurs africains à la COP26 de Glasgow en Ecosse.