À l’instar du pèlerinage en terre sainte, le mois de ramadan est un pilier de l’islam, car dans l’islam, le jeûne est obligatoire, l’objectif de chaque musulman est de plaire à Dieu pour atteindre le paradis. Il n’est pratiqué que pendant le mois du ramadan. Cet exercice hautement spirituel permet d’accéder à la piété, de fortifier la spiritualité du croyant, et de l’aider à garder Dieu à l’esprit.
Au Gabon, nous sommes entrés dans le mois béni de ramadan 2022, dans la nuit du vendredi au samedi 2 avril. C’est le président du Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon, l’Imam Oceni Ossa, qui l’a précisé hier en fin d’après-midi.
En sa qualité de garant des libertés individuelles, des cultes, mais surtout en sa qualité de raïs de la communauté musulmane du Gabon, le Président de la République, Chef de l’État, SEM Ali Bongo Ondimba, comme il est de coutume en cette période, a exhorté ses frères et sœurs non-seulement à respecter scrupuleusement la pratique du jeûne, mais également à œuvrer pour la préservation du vivre ensemble en respectant les autres religions.
« Bon début de Ramadan à tous les musulmans du Gabon, d’Afrique et d’ailleurs », a indiqué ce matin sur ses réseaux sociaux le Chef de l’exécutif Ali Bongo Ondimba.
« Que ce mois de jeûne et de prières soit l’occasion de cultiver les liens familiaux et de nous rapprocher de frères et sœurs d’autres confessions », a-t-il déclaré.
Une façon pour le raïs d’appeler à la paix et à la concorde.
Mais Ali Bongo Ondimba, relève plus le fait que le Gabon demeure un pays multiconfessionnel, et qui jusqu’ici est l’un de ceux en Afrique où l’esprit de tolérance et l’acceptation de l’autre est le plus avancé.
Les différentes communautés religieuses y vivent en parfaite harmonie.
« L’amour et la tolérance sont des valeurs islamiques et universelles », a d’ailleurs martelé à la fin de son message le chef de l’État.