Ce lundi 9 mai, la Cop15 s’est ouvert à Abidjan en présence de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement. À cet effet, le Premier Ministre Rose Christiane Ossouka Raponda, représente le Gabon.
À la quête des pistes pour tenter d’agir concrètement face à la dégradation rapide des terres et ses conséquences néfastes pour la biodiversité et les populations, les Etats se réunissent une fois de plus.
La 15e Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), aborde des questions tout aussi cruciales à l’heure où l’ONU estime que 40 % des terres sont dégradées dans le monde.
Le thème de cet évènement « Terres. Vie. Patrimoine : D’un monde précaire vers un avenir prospère » est « un appel à l’action pour faire en sorte que la terre, qui est notre source de vie sur cette planète, continue de profiter aux générations présentes et futures », souligne le CNULCD dans un communiqué.
« La Conférence portera une attention particulière à la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici 2030, la pérennité de l’utilisation des terres face aux impacts du changement climatique et la lutte contre l’augmentation des risques de catastrophe tels que les sécheresses, les tempêtes de sable et de poussière et les incendies de forêt », précise l’institution onusienne.
Avec les nombreuses initiatives mises en place pour la lutte contre le rechauffement climatique, le Gabon est considéré comme un leader en matière de protection de l’environnement.